Flash info
L'exposition sera exceptionnellement ouverte le lundi de Pentecôte (20 mai)
Devant le succès de l'exposition "Se souvenir de Théodore Rousseau" nous avons décidé pour votre plus grand plaisir d'ouvrir le lundi 20 Mai
Musée, Lecture, Exposition
Créé le:
En travaillant sur le thème de l’absence et de la disparition à partir de l’inventaire après-décès, qui liste peintures et objets intimes et du quotidien de Théodore Rousseau, Gregory Buchert a conçu pour l’exposition une double installation.
Celle-ci comprend une projection intitulée Peindre des lieux-dits, dire des lieux peints, qui fait apparaître les « fantômes rectangulaires des tableaux jadis accrochés, comme peut flotter aussi, sous les paupières, l’image rémanente d’une toile devant laquelle on vient de fermer les yeux », et, dialoguant avec cette projection, un texte en prose : Paysage en réserve.
Ce poème en prose calqué sur la numérotation de l’inventaire posthume, est une libre évocation des quelques jours qu'Alfred Sensier, grand ami et biographe de Rousseau, passa sans doute au village afin de répertorier les oeuvres laissées là. Entre catalogue de gestes anodins et réflexions plus larges sur le devenir des oeuvres, ce texte imagine surtout le spleen qu’accompagna peut-être la mort de Rousseau et le sentiment qu’avec elle, l’effervescence de Barbizon allait vers sa fin. Une plongée douce-amère dans l'univers de Théodore Rousseau à travers les réflexions tour à tour poétiques et terre-à-terre de son meilleur ami...