Musée

Le musée aujourd'hui

Le musée des peintres de Barbizon est installé dans deux lieux historiques : l’auberge Ganne, où ont séjourné entre les années 1820 et les années 1860 de nombreux artistes venus trouver leur inspiration dans la nature environnante et la maison-atelier de Théodore Rousseau, où ce grand artiste a vécu les vingt dernières années de sa vie.

L’auberge Ganne

Depuis 1995, l’auberge Ganne abrite la collection permanente du musée. Celle-ci est constituée à la fois par les décors réalisés sur les meubles et les murs du bâtiment par les peintres qui y étaient hébergés et par une collection de peintures, dessins et estampes représentative de la production de ces artistes parmi lesquels on trouve Camille Corot, Jean-François Millet, Théodore Rousseau et Narcisse Diaz de la Peña.

En introduction à la visite, un audiovisuel présente l’histoire de la colonie artistique de Barbizon, la place de la peinture en plein air « sur le motif » dans l’histoire de l’art du 19e siècle et la vie quotidienne des peintres à l’auberge.

Les visiteurs découvrent ensuite les salles du rez-de-chaussée, salles à manger et épicerie, où ont été replacés les meubles et panneaux décorés par les artistes et où des objets du quotidien restituent l’atmosphère du lieu au temps des « Peint’à Ganne », comme les appelaient familièrement à l’époque les habitants du village.

Ils se rendent ensuite au premier étage où se voient encore de nombreux dessins, peintures et graffitis, souvent humoristiques, apposés par les artistes sur les murs mêmes de leurs chambres mais où est également présentée la collection de peintures, dessins et estampes du musée.

L’atelier de Théodore Rousseau

Aujourd’hui, l’atelier de Théodore Rousseau permet la présentation en alternance d’expositions temporaires et d’un choix de peintures, estampes et documents permettant d’évoquer la vie et l’œuvre de ce peintre qui a joué un rôle central dans le développement de la vie artistique du village entre 1847 et 1867.

L’œuvre de Théodore Rousseau est présente en particulier à travers un ensemble de 24 cuivres gravés réalisés à la demande d’Alfred Sensier et de Théophile Silvestre en exécution des volontés testamentaires de l’artiste d’après des dessins représentatifs de sa production et présents dans son atelier au moment de sa mort.

Les expositions temporaires sont le plus souvent consacrées à des artistes du 19e siècle spécialistes du paysage, de la peinture animalière ou des sujets paysans. On a pu voir au musée de Barbizon des monographies consacrées à Ferdinand Chaigneau (1985), Rosa Bonheur (1997), Nicolae Grigorescu (2006), Emmanuel Lansyer (2007) ou François-Auguste Ortmans (2009). En 2011, c’est la légende du paysagiste Simon-Mathurin Lantara (1729-1778), souvent considéré comme un précurseur des peintres de Barbizon, qui était évoquée.

Un lieu culturel vivant

Tout au long de l’année, le musée des peintres de Barbizon propose à ses visiteurs de nombreuses activités culturelles : conférences, promenades littéraires et artistiques, ateliers de croquis en plein air ou de pratique de la gravure.

Il participe régulièrement aux grandes manifestations culturelles nationales : Nuit des musées, Printemps des poètes, Journées européennes du patrimoine, etc.