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Retour sur le colloque des 27 et 28 octobre en Arménie "Impressionisms: Histories from the Margins"
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Quel lien entre Barbizon et l'Impressionnisme arménien ?
Si les peintres de Barbizon ne sont pas des impressionnistes — contrairement à une idée reçue que le musée des peintres s’attache justement à déconstruire dans son parcours — il n’en demeure pas moins qu’ils ont posé les fondations d’une nouvelle conception du paysage. Sans cette révolution picturale, l’impressionnisme n’aurait sans doute jamais vu le jour.
La pratique du plein air, mise à l’honneur par Pierre-Henri de Valenciennes, est largement diffusée par Corot, présent à Barbizon dès le début des années 1820, puis adoptée par l’ensemble des artistes de l’école.
Peindre en plein air, abandonner les grands sujets historiques, refuser l’idéalisation des paysages, choisir un cadre français — en Île-de-France plutôt qu’en Italie — : les peintres de Barbizon ont profondément renouvelé la peinture de paysage. Grâce aux riches échanges qui animaient l’auberge Ganne, leur influence s’est étendue bien au-delà des frontières, touchant de nombreux artistes étrangers.
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Le colloque en images
Lors de ce colloque, nous avons pu bénéficier avec nos collègues (dont Pierre Bedouelle, président des "Routes impressionnistes", et vice-président d'Euroart) d'une visite de l'exposition "H.Alhazian, from Van to Paris" et de celle de la riche section XIXe de la galerie nationale.
L'occasion de découvrir que l'École de Barbizon y est bien représentée à travers la présence d'oeuvres de Corot, Théodore Rousseau et Trouillebert ! Et aussi de découvrir leurs chefs d'œuvre...
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