Un premier musée municipal est ouvert en 1927 dans l’ancien atelier du peintre Théodore Rousseau, situé un peu en retrait de la Grande rue.
La conservation de ce musée, inauguré curieusement par le ministre de la Guerre, Paul Painlevé, était confiée à Paul Chaigneau et Marcel Jacque, fils de deux des artistes qui avaient fait la gloire de Barbizon.
Il présentait quelques dizaines de peintures et dessins ainsi que deux sculptures : on trouve parmi les artistes exposés les noms de Jean-François Millet, Théodore Rousseau, Narcisse Diaz de la Peña, Charles Jacque, Ferdinand Chaigneau, mais aussi ceux plus inattendus d’Alexandre Cabanel ou d’Auguste Rodin.
Mais dès 1930, pour des raisons financières, la municipalité annule les délibérations créant le musée et concède un bail à un exploitant privé qui y fait du commerce d’art. La plupart des œuvres de ce premier musée, dont certaines n’étaient sans doute que des prêts de particuliers, sont alors dispersées.